Chaque monographie (fiche) regroupe les items suivants* :
| Géographie : | bassin d’élevage d’origine (ville/région) |
| Vocation : | Ponte, chair, mixte. |
| Diffusion : | Rare à répandue.. |
| Histoire : | Au plus loin que l’on sache |
| Création homologation : | Circonstances de sa création, validation SCAF |
| Caractéristiques : | Morphologiques (standard = descriptif de l’animal idéal) |
| Atouts et performances : | aptitudes |
| Comportement : | dans la basse-cour |
| Se procurer : | Conseils et coordonnées éleveurs |
| La recette : | Si disponible |
| Anecdotes : | De l’éleveur |
| Le poulailler : | Modèle de poulailler possible |
| Bibliographie : | Liens, personnalités et entités qui nous ont aidés à constituer ces documents |
| Le bassin d’origine : | Informations diverses. |
Les éléments recueillis demeurent un aperçu fidèle mais forcément succin de ce que peu receler chaque race. Certaines ne disposent que d’une bibliographie réduite, car les aviculteurs comme beaucoup de traditions, ont une culture essentiellement orale. Il se peut donc que certaines rubriques soient peu ou partiellement développées faute d’information. Nous demeurons toutefois ouverts à tout complément.
La génétique est au cœur des races, même si ici nous n’en ferons que peu de cas, il faut savoir néanmoins qu’une couleur de patte, la taille d’une plume, la couleur de l’œil sont des caractères spécifiques d’une race et qu’ils résultent pour chacun d’entre eux d’un apport génétique, naturel ou travaillé par l’homme au fil du temps et dont la reproductibilité est la définition même de la notion de race.
Elle se rapporte à des populations individualisées d’une même espèce ayant des caractères morphologiques et physiologiques héréditaires, bien distincts des autres populations (G.Coquerelle INRA), en langage savant, on emploiera le terme de génotype.
C’est l’interaction du génotype avec son environnement qui déterminera le phénotype.
Le phénotype est l’état des caractères observables:
En parlant de races il sera fait obligatoirement appel à ces considérations, notamment pour les espèces animales domestiques. (Sous-espèces concernant les animaux sauvages).
Pour bénéficier du terme de race, il faut que les caractères de son génome soient différentiés (des autres races), stables, homogènes (dans la race) et héréditaires.
Attention la couleur chez les volailles est un caractère secondaire (allèle) déterminant une variété dans la race. Une race n’est pas égale à une couleur (sauf si le standard n’autorise pas de diversité ou de déclinaison), de même la taille, grande/petite/naine.
La race englobe un certain nombre de combinaisons déterminant un standard !
Le standard : Ensemble de caractères (plutôt d’ordre morphologique) qui définissent l’individu idéal.
Le standard d’une race comporte la liste des caractères optimaux recherchés au sein de la race, c’est le référentiel de l’éleveur ou des juges permettant de sélectionner les individus se rapprochant du standard.
Un standard peut évoluer au fil du temps en fonction d’impératifs divers, économiques, productivistes, comportementaux, ornementaux et de fait, faire évoluer la race.
On peut assister par ailleurs à certaines régénérescences de celles-ci, par croisement avec des races différentes pour faire évoluer des caractères plus rapidement. De fait on crée une race « améliorée », mais on quitte la sphère des races d’origines. Le fait est, que parmi les races d’animaux domestiques, bien peu demeurent originelles.
En France c’est la SCAF (Société Centrale d’Aviculture Française) qui gère et homologue les races de volailles. Au niveau européen c’est l’entente Européenne avicole, dont la mission aura pour but d’harmoniser les standards d’une même race présente dans les différents pays européens.
Exemple d’un standard : La Race Meusienne
Généralités
Type et but de l’élevage
Standard
COQ
POULE
Coloris du plumage
Défauts disqualificatifs